Journal PALEM
Le voyage comme point de départ
La marque | 24/10/2019

Le voyage comme point de départ
Le concept de PALEM est né à Bali, en Indonésie. Une île que nous aimons plus que tout pour son caractère, sa beauté, le sourire des balinais et cette incroyable énergie créative qui font de cette île un lieu singulier.
La femme PALEM a été imaginée comme une femme libre, épanouie, qui aime voyager, goûter à de nouvelles saveurs, rencontrer les gens et partager de nouvelles expériences. Elle aime se sentir bien dans ses vêtements, être à l’aise dans ses mouvements et être toujours féminine et séduisante.
PALEM est né de cette envie d’explorer nos souvenirs et nos futures destinations à travers la mode. Plus qu’une thématique, l’évasion est au cœur même de la marque.
- Inventer un vestiaire en 3 temps qui illustre les trois temps forts du voyage : Seaside, Escape et Nightfall.
- Offrir la bonne tenue en toutes circonstances : Comment être à la fois à l’aise dans ses mouvements et être toujours lookée ? Et comment avoir de l’allure grâce à des pièces bien choisies ?
- Choisir de belles matières et travailler les formes, les détails, les couleurs, les imprimés.
Les bases sont posées, l’aventure peut commencer.
Qui est derrière la marque ? Le portrait de Juliette, la co-fondatrice et directrice artistique de Palem
Peux-tu te présenter ? Quel est ton parcours ?
Je m’appelle Juliette, j’ai 40 ans, deux enfants, Alice et Oscar et vis depuis peu à Singapour avec ma famille.
L’aventure a commencé après un stage d’un an au sein du département produit d’une marque de prêt-à-porter. L’opportunité de découvrir l’univers de la mode, les collections, la fabrication et j’ai adoré ! Après un cycle Management à l’Institut Français de la Mode à Paris, je suis partie faire mon stage de fin d’études en Chine, à Shanghai, pour me rapprocher des zones de production dans un bureau de développement et production . Je suis donc partie un peu à l’aventure en 2004 en me disant que je reviendrai quelques années après … finalement j’ai quitté Shanghai 15 ans plus tard !
Cela a été une expérience formidable de pouvoir travailler à la fois sur les tendances, le développement produit et également sur la fabrication grâce aux façonniers, aux fabricants de matières, de découvrir le savoir-faire des usines chinoises, leur flexibilité et leur valeur ajoutée. Ça a été un véritable terrain de jeu pour appréhender tous les produits, du chaine et trame, a la maille en passant par les accessoires de mode. J’ai beaucoup voyagé, en Corée, au Japon, en Europe pour trouver de nouvelles idées, mais aussi en Chine pour sourcer de nouveaux fabricants. J’ai complété mes acquis par une formation de dessin à l’institut Marangoni afin d’être plus à l’aise sur la partie conception produit.
Depuis le début, je travaille avec mon mari. Nous sommes un véritable binôme. Entrepreneur dans l’âme, toujours poussé vers l’avenir et les nouveaux projets, c’est naturellement avec lui que le projet PALEM a vu le jour en 2019.
Pour mieux te connaitre, voici quelques questions plus personnelles :
Quel est le principal trait de ton caractère ?
La sensibilité et la persévérance
Quelle est la qualité que tu préfères chez une femme ?
La spontanéité, le naturel et l’humour
Ton rêve de bonheur ?
Être avant tout avec mes enfants, mon mari, n’importe où, peu importe. Continuer notre voyage et construire une nouvelle partie de l’histoire avec PALEM.
L’excitation d’être devant un tableau d’affichage des vols et d’embarquer…
Le pays où tu désirerais vivre ?
Voyager et vivre dans un pays est très diffèrent. On idéalise souvent une destination parce qu’on la voit avec nos yeux d’explorateurs, de voyageurs ou de vacanciers. La destination idéale correspond souvent à un moment de vie.
Nous sommes installés à Singapour depuis quelques mois et je suis sous le charme : allier la qualité de vie et l’énergie économique d’une ville, ce n’est pas si facile. Singapour c’est l’exotisme, la jungle au milieu des buildings mais pas que. On découvre l’exceptionnel melting-pot de cette ville- état qui vous fait voyager dans diffèrent quartiers. On découvre aussi des concepts nouveaux inspirés des différentes influences multiculturelles dont bénéficie Singapour.
La ville que tu adores par-dessus tout ?
Paris est en tête : il n’y a pas deux villes comme Paris. L’architecture, l’ambiance, l’histoire, l’élan créatif. C’est un laboratoire à ciel ouvert toujours en ébullition.
Shanghai parce que c’est ma ville de cœur, 15 ans là-bas où j’ai pu assister aux changements tellement rapides de la ville qui garde, malgré son modernisme, un caractère fort. C’est une ville vibrante et qui se mérite !
Les destinations à venir ?
Retourner en Inde. J’en rêve depuis longtemps. C’est un pays qui me fascine, au-delà de sa richesse artistique, de son savoir-faire, c’est un pays complexe aux multiples facettes. L’opportunité pour moi d’allier le travail au plaisir et faire une escapade au Rajasthan.
Découvrir les iles d’Indonésie plus à l’est, plus sauvages telles que Sulawesi ou les Moluques.
La couleur que tu préfères ?
Même si je peux être attirée par des couleurs assez vives en touches pour de la décoration par exemple, en prêt-à-porter je me tourne inlassablement sur des coloris chauds comme l’ocre, le terracotta, le kaki et également l’indigo. Et particulièrement des teintes lavées.
Comment décrirais-tu ton style ? Quel est le vêtement que tu préfères ?
J’aime les looks décontractés mais féminins. Les volumes amples mais ceinturés pour structurer la silhouette. Le mix and match, je ne suis pas du tout total look. Ce que j’aime avant tout c’est trouver la pièce originale, qui me donne une montée d’adrénaline en la trouvant ! Il y a trop de duplicata aujourd’hui et peu de produits qui osent marquer la différence sans forcément partir sur une offre créateur.
Ma veste souple militaire m’accompagne pour tous mes déplacements et voyage. Elle est lookée et intemporelle. C’est la recette des pièces qui durent.
Ton livre sur la table de nuit ?
« La perle et la coquille » de Nadia Hashimi qui raconte l’histoire d’une famille de filles afghanes. C’est bouleversant...
Quel est ta valise idéale ?
Question épineuse ! Ça a été un peu le point de départ de l’histoire de Palem ! Je choisis principalement mes « best », les produits de ma garde-robe que j’adore, dans lesquels je me sens bien et belle. Des matières naturelles pour respirer, de beaux imprimés, mon short Palem brodé, une chemise ample, mes belles robes, sans dupliquer par 2 ou 3 fois les mêmes produits. Mais tout dépend bien sûr de la destination.
Et bien sûr le sac…enfin les sacs ! Le mini, le maxi, le chic, le baroude, le cuir, la toile…bref toujours très difficile de choisir le sac idéal !
Que ramènes-tu de tes voyages ?
Beaucoup d’images déjà, j’ai troqué mon Canon pour mon iPhone, j’adore capturer les détails, les couleurs, mes enfants, les marchés… Je suis une collectionneuse de souvenirs! On adore dénicher des objets dans les flea markets, chez des antiquaires, trouver des pièces d’artisanats qui viendront enrichir la maison. C’est une grande source d’inspiration.
L’artiste que tu admires le plus ?
En peinture, j’affectionne particulièrement Nicolas de Staël, particulièrement ses couleurs, je l’ai découvert lors de son exposition à l’hôtel de Caumont à Aix en Provence. Pablo Picasso pour son travail sur les céramiques, la poterie et ses illustrations. Liu Bolin pour la singularité, l’esthétisme et l’engagement politique de son travail.
L’objet qui ne te quitte jamais ?
Mon carnet, mes carnets ! Je note tout, de ma liste de courses à de bonnes adresses de restaurants, un compte instagram à suivre et bien sur des idées pour la prochaine collection PALEM !
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